FIONA MACLEODLa magie du conte, c'est de créer des rêves fabuleux pour qu'ensuite la réalité prenne des couleurs plus vives.
QUI JE SUIS ?
Passionnée d’histoires avec un petit h
j’aime les entendre
j’aime les raconter à mon tour.
J’ai grandi dans le bocage normand, et j’y vis toujours parce-que j’y trouve une source inépuisable d’inspiration. Je ne crois pas à l’idée qu’il faut partir pour réussir.
La ferme de mes parents (qui a aussi été celle de mes grands-parents) était au bout d’un chemin, avec rien d’autre autour que des champs. Environnement propice à se créer des mondes imaginaires… J’ai creusé des brèches dans le réel en traversant les prairies et en suivant le cours des ruisseaux. Je m’inventais conversant avec les arbres et les renards.
Et puis il y a eu le théâtre pour se raccrocher au collectif, le lycée, la fac, les amitiés à la vie à la mort, les coups de gueules poussés haut et fort, la poésie qu’on écrit à grands coups de ciseaux, les nuits enthousiastes à refaire le monde.
Et puis une rencontre a fait que le théâtre est devenu un métier.
Et puis et puis… le conte.
J’y ai trouvé mon endroit de parole.
Mon terrain de jeu.
C’est comme une évidence.
Ma règle de trois
les points de frottement entre l'art et la vie des gens
les figures féminines fortes et audacieuses
le territoire comme lieu de l'expression
MON PARCOURS
c'est GIGI BIGOT, j'ai 11 ans et elle me laisse une dédicace prémonitoire.
compagnie en résidence à Coutances.
pour la saison estivale de l'Office de Tourisme de Coutances
pour poser des cailloux sur mon chemin de conteuse. Et puis raconter, aussi souvent que possible. Et en chemin faire quelques rencontres formatrices : Amandine Orban, Myriam Pellicane, Nicolas Bonneau, Nadine Walsh.
Duo avec le musicien Lucas Blondel.
Soutien du Conseil Départemental de la Manche pour la création.
Je convoque les figures singulières qui m'habitent,
je me laisse découvrir par les histoires que j'habite.
Le conte est devenu mon art premier.
J’aime le conte parce-que c’est un art populaire, un art de rien, qui s’invite dans tous les espaces, même ceux qui sont loin de tout.
Je crois à la parole. A la nécessité de raconter des histoires. Aux liens qui se tissent dans les interstices. Le conte est un langage commun qui s’invente dans l’instant et dans la relation.
J’aime le moment où nous vibrons ensemble, je trouve ça magique.
J’aime l’idée de la transmission. De façonner la singularité de ma voix tout en me reliant aux récits collectifs. J’aime m’inscrire dans des lignées.
Et parce-que je crois que nos récits traduisent des visions du monde, j’essaie de soustraire mes personnages aux évidences.
Je suis particulièrement attentive à la part des rôles féminins/masculins.
Je m’attache à cultiver l’irrévérence.
A aller là où les impossibilités s’effacent.
Vers de nouveaux récits.
« L’imagination [est] une forme de l’hospitalité, et nous permet d’accueillir ce qui dans le sentiment de présent, aiguise un appétit d’altérité. »
Patrick Boucheron, Ce que peut l’histoire
CONTER, UNE NÉCESSITÉ
MA CONSTELLATION
LES COPAINES D’UN JOUR OU DE TOUJOURS